Le revers de la médaille

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"Mon amour du sport a commencé place Louis Jouvet, quartier de la Tour Chabot, là où j’ai grandi. La place Louis Jouvet c’était mon Parc des Princes, mon Roland-Garros, mon stade olympique...

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Le sport !
Quoi de plus noble que le sport ?
Le sport, c’est bon pour la santé, pour le corps, pour l’esprit.
Le sport c’est aussi le dépassement de soi, la gratuité de l’effort, la beauté du geste, la prouesse, le sens du collectif...

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Pas surprenant que les politiques se soient emparés de la question.
Le sport fait société, il rassemble, il fédère. Il réveille l’esprit patriotique.
Il peut permettre d'asseoir sa puissance, de montrer aux yeux du monde la force d’une nation. Il est un outil de propagande pour les uns, une possibilité d’augmenter sa cote de popularité pour les autres.

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À la maison, on ne parlait jamais politique. C'est au travers de mes rencontres amicales et professionnelles que je me suis forgé une opinion politique. Les utopies des uns et les convictions des autres m’ont permis de me construire politiquement.

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« Smith, Carlos, Comăneci, Freeman... Toutes ces figures du sport ont résisté aux diktats.
Souvent, je me demande ce que j’aurais fait à leur place. »

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Igor Potoczny

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