Après une première édition dont l’élan enjoué a été contrarié par la pandémie, le festival PARADOXAL revient enfin pour s’installer. Toujours avec pour objet l’exploration d’un art encore méconnu et sujet à de nombreux malentendus, celui riche et vaste de la performance.

La performance est une approche transversale de la représentation qui s’attache à construire des moments singuliers de rencontre avec l’acte artistique. Elle engage l’artiste dans sa chair et dans son identité, questionnant en profondeur les différents enjeux du temps, de l’espace, du corps et de cette altérité que représente le spectateur . Elle doit sa naissance aux avant gardes du début du XXe siècle et aux grands courants que sont Dada ou le Surréalisme pour véritablement s’épanouir dans les années 60’s et 70’s avec les expérimentations de groupes comme Fluxus ou les Actionnistes Viennois.

Elle a contaminé tous les arts, depuis les arts plastiques en passant par la danse, la musique, pour finir par s’affirmer comme un art « presque » à part entière. Bien que très populaire aujourd’hui, servant de terme et d’alibi un peu fourre-tout pour qualifier ce qui est difficile à classer dans les arts traditionnels, elle n’en est pas moins un art spécifique avec son histoire, ses codes et sa grammaire.

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La première édition avait pour thème PAYSAGE et s’attachait à balayer différents aspects de l’art performatif. Pour cette deuxième édition, le thème choisi sera FRONTIÈRES. Toutes les frontières, celles qui scindent les paysages, les physiques et les métaphoriques, les frontières entre le dedans et le dehors, le corps et l’esprit, le soi et l’autre, le temps et l’espace, le passé et l’avenir. Pour approcher cette nouvelle édition thématique, une quinzaine d’artistes internationaux officiant dans différentes disciplines allant de la danse à la musique en passant par l’installation.